Le Slow-fox

Origine : Jazz swingué

Racines : Population noire de New-York

Caractère : Fluidité, promenade à deux,                                  flegme britanique

Particularités : Le plus difficile à danse


Rythme : 3 temps par mesure. De 30 à 34 mesures par minute.

La fluidité

  • Le Slow-fox est l'appellation générale du foxtrot répandue en France et en Allemagne.
  • Le slow-fox apparut en France en 1917, lorsque les " boys " américains vinrent combattre les armées du Kaiser Guillaume II aux côtés des Alliés . Aux Etats-Unis, elle était connue depuis quelques années et, comme pour de nombreuses autres danses, elle prit naissance parmi la population noire de Harlem à New York.
  • Ses influences, à l'origine, furent paradoxalement le negro spiritual, le one step et le ragtime.
  • Plus tard, les Blancs prirent la relève et l'allure générale s'assagit alors que les rythmes qui, au départ, étaient assez lents, s’accélérèrent.
  • Dans les années 20, les orchestres jouaient jusqu'à 180 battements métronomes et, pour des temps différents, une seule et unique danse ne suffisait pas. Il y eut d'une part le quick fox-trot (qui devint plus tard le quick step) et, d'autre part, le fox-trot.
  • Ce sont les professeurs et danseurs anglais qui allaient, au fil du temps, enrichir cette danse et lui donner finalement sa structure actuelle.
  • Les pas les plus importants du slow fox sont " les 3 pas ", le " chassé " et surtout " la plume " qui caractérise certainement le plus cette danse.
  • Ce dernier pas ne fit toutefois son apparition qu'au Championnat du monde de danses de salon de 1922 à Londres.
  •  Pour danser parfaitement le slow-fox, il est indispensable de donner à son interprétation une allure toujours mouvante, très fluide, sans temps d'arrêt, en évoluant beaucoup.
  • Le slow-fox est une danse de compétition parmi les standards, la plus difficile selon les connaisseurs, car il est exclu de l'apprendre autrement qu'avec un professeur.